UN TRIPTYQUE AUX ACCENTS DU CORSO
La tradition du Corso
Le sud de la France et particulièrement la Provence sont des régions où, dès l’arrivée du beau temps, les Corso fleurissent. Il y a ceux des villes de la Côte d’Azur à la période où le mimosa apparaît. C’est le cas de Bormes-Les-Mimosas (qui porte ainsi bien son nom) dans le département du Var. J’ai d’ailleurs animé il y a quelques années de cela cette manifestation assez incroyable car le final est une gigantesque bataille de fleurs. Plus tard dans l’année, les communes du haut pays et de la vallée de la Durance, se mettent au diapason de cette coutume. Ainsi on organise le Corso pour fêter le retour du Printemps ou, comme à Digne-Les-Bains, la fin de la guerre. Le Corso est donc toujours synonyme d’un heureux changement. L’occasion de tourner une page vers des jours meilleurs.
Jamais deux sans trois
Les années précédentes, mon calendrier de présentateur me donnait l’occasion d’en animer deux. Les organisateurs de celui de Pertuis près d’Aix-en-Provence et de Digne-Les-Bains faisaient appel à mes services pour mettre l’ambiance et saluer les constructeurs. Ces deux « Corso » sont assez similaires dans leur déroulement avec deux défilés, l’un de jour, l’autre nocturne. Pour les deux on intercale des « marching band » (fanfares composées de dizaines de musiciens) parmi les chars couverts de milliers de fleurs de crépon. Le travail artisanal et fastidieux des petits mains des « corsistes » est mis en avant.
Pour 2018 un Corso supplémentaire s’est ajouté à la liste de mes présentations estivales : la Ville de Manosque m’a engagé pour officier au micro depuis le podium placé sur le tour de ville.
Manosque un Corso particulier
Le rassemblement manosquin diffère des « Corso » précédemment évoqués. Certes il est bien inscrit dans les traditions de la ville de Giono mais depuis plusieurs années il a su tisser des liens avec le carnaval de Nice. Ainsi plusieurs chars arrivent directement de la Côte d’Azur. Le défilé est, à contrario des autres, ouvert par d’imposantes structures animées (dragon articulé cracheur de fumée, marionnettes géantes…). Cela modernise un peu le concept. Les jeunes générations habituées au parc d’attraction et aux animations originales y trouvent leur compte.
Mon premier c’était Digne
Le Corso de Digne-Les-Bains cela fait près de 15 ans que j’y officie comme présentateur au début du mois d’août. Une habitude qui n’enlève rien à mon enthousiasme. Ce sera donc avec grand plaisir que je retrouverai les chars, fanfares et autres groupes de danseurs sur la place Général De Gaulle avec en supplément pour cette nouvelle édition un « Tatoo » aux couleurs du folklore provençal en plus du TATOO GEANT habituel. Un retour toujours apprécié à mes débuts de présentateur de Corso.
Mon été se passera donc sur les chars. CONTENT oui CONTENT!